Ça y est, après avoir reçu X boîtes de chocolats à Noël, tout (ou presque) y est passé. Sauf les « milkyway » et ceux à la liqueur.
Et chez vous ?
Bref, parmi nous (les femmes) se trouvent 5 attitudes face au chocolat. Et croyez moi, si nous avons (quasiment) toutes fait partie de chaque catégorie, nous recherchons toutes à faire partie de la dernière…
1) En toute authenticité mascarade, il y a les poliment frustrées qui ne s’autorisent qu’un rocher par jour mois au moment du café : « oh non merci, je suis blin-dée ! » disent-elles tout en buvant un max de leur tisane coupe faim. Le niveau de contrôle qu’elles exercent sur leur alimentation n’en fait pas pour autant des femmes mieux dans leur peau.
2) À côté, il y a les gentilles timides qui ne savent pas dire « non » à mamie qui insiste :« mais t’es sûre ? un chocolat, rien qu’un ça ne fait pas de mal, c’est la fête, regarde comme tu es toute maigre, il faut de la graisse pour porter les bébés, allez, pour me faire plaiiiisiiiir ». L’ennui c’est que des repas de famille, il y en a tous les dimanches et la pression sociale se retrouve même au boulot…
3) D’autres au contraire, sont plutôt de celles qui n’ont peur conscience de rien ! Des pros du yoyo, esclaves de leurs blessures émotionnelles, elles sortent en secret la tête de la boîte complètement déchirées et farcies, ne se léchant les babines que pour savourer ce qui baigne encore dans leurs dents ou rattraper ivres de sucre, ce qui ressemble à du vomi…
Oh pardon, je ne voulais pas vous donner la nausée, mais on est là pour parler vrai, n’est-ce pas ? Vous visualisez, c’est pour ça, vous avez le goût en bouche ? Arf, cet article devient de plus en plus dégoûtant : je suis comme vous, c’est beurk, beurk, beurk. N’imaginez plus et ne vous inquiétez pas : ce sont ces mêmes dames qui essaieront de ne manger que des pommes les 3 prochains jours. Miam, un régal !
4) Tout en intransigeance, il y a encore la catégorie des perfectionnistes : les femmes qui préfèrent qu’aucun chocolat ne passe le seuil de leur salon, quitte à les revendre sur Amazon ou les recycler en cadeau de pâques. Ben quoi, ça se conserve bien le chocolat, pourquoi pas ?
5) Enfin, et c’est le point que vous attendez toutes : il y a celles qui écoutent la petite voix de leur coeur corps. (Ré)apprenant à manger sans frustrations, interdictions ni privations, elles sont conscientes de leurs besoins, leurs ressentis, leur satiété et leurs priorités. Elles vivent l’instant présent et ne fixent pas leur bonheur sur le nombre de chocolat qui sera présent dedans ou dehors. Elles n’ont que faire des « c’est pas bien », « c’est pas l’heure », « c’est la tradition », « c’est mamie qui l’a fait » ou encore « c’est Noël ». Elles ont laissé tomber les diktats de l’industrie agro-alimentaire et de leur entourage, pour répondre aux lois naturelles de leur corps. Elles ont repris la responsabilité de leurs émotions et assument d’être elles-mêmes quand elles ont faim de tout, même de considération, et quand elles n’ont pas faim. Elles s’épanouissent avec ou sans chocolat et comme le dit si bien la blogueuse Elykilleuse, l’équilibre est de savoir se faire plaisir sans virer dans le côté obscur du Nutella.
Je vais être honnête avec vous : j’ai été toutes ces femmes et aujourd’hui je suis surtout celle qui ne rentre dans aucune case, comme vous en fait !
Chaque femme est unique et incomparable.
Si vous doutez encore de votre valeur ou que vous avez mal au bide coeur, on devrait se rencontrer par Skype.
Coach de vie certifiée, ma mission est d’accompagner chacune dans la conquête de son identité, ses relations, ses talents et ses rêves. Parce que je suis convaincue que le monde n’a pas besoin de femmes parfaites, mais de femmes courageuses.
Et en attendant d’oser me contacter, découvrez dans ma newsletter mes conseils gratuits pour oser être soi-même 🙂
Je vous laisse sur ces paroles de Sabine Paturel dans la chanson Les Bêtises :
« J’ai tout mangé le chocolat, j’ai tout fumé les Craven A, et comme t’étais toujours pas là, j’ai tout vidé le rhum coca »
(…)
« Fallait pas m’ quitter, tu vois
Il est beau le résultat
Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand t’es pas là
Fallait pas casser mon cœur
M’ laisser sans baby-sitter
Je fais rien que des bêtises, des bêtises quand mes yeux pleurent ».
Tu m’as fait bien rire mais c’est tellement vrai ! Je les ai toutes été. Maintenant, je suis du type à n’acheter que des très bons chocolats chez mon chocolatier favori. Je sais que je les mangerai tous, donc on limite la quantité et c’est 2 fois par an. Et personne ne m’achète de chocolats dans ma famille (catégorie des 1 et 4) donc ça m’arrange bien. Et c’est la même pour toutes les gourmandises du genre : il n’y en a pas à la maison, pas de tentation.
Excellent ! De mon côté j’ai découvert qu’un carré de chocolat bien noir (au dessus de 74%) me donne assez de joie sans créer l’envie irrésistible de terminer la plaque. En fait plus il y a de cacao, moins on mange tout haha !!