Le succès de Kung Fu Panda est la preuve que l’on aime les anti-héros, maladroits, parfois ridicules, mais jamais ennuyants et redoutablement efficaces ! En dehors des codes et des normes, c’est tout compte fait ce qui définissait Po comme inadéquat, qui le rend utile et fort. Son style nous rassure et démontre que :
- On peut avoir été abandonné par ses parents et être indispensable au monde.
- On peut être rond et sportif.
- On peut être sportif et gourmand.
- On peut sauver le monde alors que cela semblait impossible.
- On peut être maître dans un domaine sans savoir qui on est.
- On peut être maladroit et pourtant essentiel.
- On peut tenter même si on n’est pas certain d’y arriver.
- On peut être adulte et jouer encore dans son bain.
- On peut être un guerrier et se faire pipi dessus.
- On peut être mauvais danseur et avoir du succès.
- On peut croire en soi, même si on n’a pas l’allure que les gens attendent.
- On peut entrer dans la vie avec des casseroles et prétendre à de grands projets.
Bref, comme dirait Po :
« tu jacasses, tu jacasses, tu jacasses, mais viens-en au fait! ».
Ok je dégaine : pas besoin d’être parfait pour être un héros 🙂
J’ai été complètement bouleversée par 3 enseignements qui, me semble-t-il, sont de merveilleux conseils de réussite
(bande annonce par ici) :
1. « Plus tu prends, moins tu possèdes ».
Effectivement, notre richesse vient de notre tempérament unique. Plus on cherche à copier et prendre la personnalité de quelqu’un d’autre, moins on développe ses propres qualités et ce qui nous rend incomparable. Plus on pioche chez l’autre, moins on se possède soi-même.
Je crois profondément à la recherche d’exemples, d’inspirations et d’influences, mais au bout du compte si nous ne sommes pas nous-mêmes, il n’y aura personne pour l’être !
Ça paraît délirant comme leçon de vie, mais à l’inverse je dirais même que plus l’on donne, plus l’on reçoit.
Le processus s’inverse automatiquement. C’est la roue qui tourne (hein, quelle roue ?!).
Je me souviens avoir distribué avec une église des sandwichs à quelques SDF dans la rue aux alentours de Noël. Cet instant a marqué ma mémoire et les cadeaux que j’ai reçus ce jour là sont impalpables. Je me suis sentie privilégiée pour tout le confort de ma vie, et alors que rien n’avait changé dans mon quotidien, que mes factures étaient toujours impayées et que je n’avais pas plus de visibilité sur mon avenir, tout à coup je me sentais riche et heureuse.
2. « Avant de vaincre par les poings, il faut vaincre par le mental ».
Quand j’ai entendu cette phrase, j’ai repensé à une histoire que je voudrais vous raconter.
Cela se passe dans un poulailler. Un jour, une poule trouva un oeuf qui ne semblait appartenir à personne. Alors, elle décida de le couver comme si c’était le sien. Le nouveau né a donc marché dans les traces de la poule. Il voyait bien qu’il était différent, mais parce qu’il croyait quand même être une poule, il se comportait comme telle. Un matin, il leva la tête au dessus du poulailler et vit pour la première fois dans le ciel un être qui lui était semblable.
À cet instant, il compris qu’il avait des ailes et qu’il était créé pour voler. En fait, tant qu’il pensait être une poule, il ne pouvait pas déployer ses ailes d’aigle !
Parfois, nous sommes là à picorer le sol comme des poules, alors que nous sommes également créées pour lever la tête et prendre notre envol. Mais cela commence dans le mental, parce que si nous pensons être des poules, nous ne pourrons jamais déployer nos ailes…
Dans KFP, Po aurait pu se comporter comme une oie toute sa vie. C’est parce qu’il apprend à penser comme un panda, qu’il maîtrise par la suite l’art du Chi (le truc qui sauve tout le monde quoi !).
Bref, si vous gagnez déjà la bataille dans votre tête, vous activez 90% de votre réussite.
3. « Si tu te contentes de faire ce que tu sais faire, tu ne progresseras pas ».
J’aime le concept d’apprentissage par la tentative. Nous avons souvent associé l’échec à la douleur, mais si nous comprenons que soit nous gagnons, soit nous apprenons, alors nous découvrons le plaisir d’entreprendre. C’est aussi un bon moyen d’apprendre à se connaître dans ses forces comme dans ses limites.
- Puisque 100% des choses qu’on ne tente pas échouent, pourquoi ne pas tenter quelque chose ?
- Puisque dans tous les cas vous n’êtes pas censée avoir de sauce avec votre plat, pourquoi ne pas en demander ?
- Puisque de toutes façons vous n’avez pas de prime, pourquoi ne pas en parler ?
- Puisque quoi qu’il arrive vous êtes actuellement sans emploi, pourquoi ne pas passer un entretien ?
- Puisqu’il semble que votre dossier ne passe pas, pourquoi ne pas le présenter quand même ?
Quand on se contente de faire ce qu’on sait faire, on se contente aussi des mêmes résultats. On se contente de qui nous croyons être, sans oser découvrir qui nous sommes vraiment. Finalement, nous avons autant peur d’échouer que de réussir et de découvrir qui se cache à l’intérieur et du potentiel incroyable qui n’attend que nous pour s’exprimer (« skadouche » !).
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