Je vous présente le portrait de Aurélia Nana Gassa Gonga, qui fut la première blogueuse à m’accueillir sur la toile. Deux jours à peine après mon lancement, elle m’écrivait « simplement pour te dire que ton blog est magnifiquement bien écrit et agencé. Très agréable à lire, et le contenu est juste wouah ! Tu vas faire du bien à bcp de monde, et je ne parle pas que des femmes, belle aventure ! ».  Il n’en fallait pas moins pour lui faire une place d’honneur et chercher à mieux la connaître…

  • En quelques mots, quelle est ton histoire ?

Mon histoire a commencé il y a 28 ans, près de Bordeaux. J’ai fait un détour du côté de Paris (personne n’est parfait) pour terminer mes études d’interprète français-langue des signes française, mais Bordeaux était toujours dans mon coeur. Je parle vite, je comprends pas l’implicite, j’aime apprendre, poser des questions, papoter autour d’un bon repas (le café, ça tient pas au ventre !).
Et j’ai atterri
en thèse. Entre nous si j’avais pu, je serais restée au lycée toute ma vie. Et puis, il y a Dieu. Depuis toute petite Il est le fil conducteur de ma vie, même si c’est souvent « je t’aime, moi non plus ». Disons que si tu me cherches un dimanche, y’a de fortes chances de me trouver à l’église.

  • À quoi ressemble ton quotidien aujourd’hui ?

Je jongle entre mon travail d’interprète (interprétation de réunions, de RDV, de conférence, etc.), et ma thèse. En fait, il y a la journée très studieuse où j’ai une feuille de route précise (lecture d’articles, synthèse, rédaction, annotation de corpus en LSF), et la journée où la feuille de route s’est fait la belle : dans ces moments-là, Facebook et la sieste sont mes meilleurs amis !

  • Si la femme que tu es à présent avait pu s’adresser à la petite fille que tu étais, toi qui connais la suite de l’histoire, qu’est-ce que tu lui aurais dit ?

“Surtout, ne te fie pas aux apparences… Et encore moins à Facebook”. Et sa relative : “Ne juge pas trop vite, voire pas du tout”. L’image que j’aime donner pour illustrer cela est celle d’une personne qui regarde au travers d’une serrure et qui émet un avis tranché sur ce qu’elle voit, alors qu’elle ne voit pas tout ! C’est pareil avec la vie, les gens. On ne voit qu’une infime partie des situations, alors réagissons en ayant conscience de ça.

  • Concernant ton parcours personnel, qu’est-ce qui te rend le plus heureuse ?

Ma relation avec ma petite soeur Noémie, l’un de mes plus grands bonheurs. Petite, je ne la supportais pas et je ne m’en cachais pas. Mais je ne sais comment, aujourd’hui je la colle tellement que les rôles peuvent s’inverser. Je l’aime beaucoup !

  • Qu’est-ce qu’on trouve le plus dans ta boîte mail ?

Tu veux pas mon numéro de carte bleue non plus ? Quitte à décevoir mon ami Paul Dumaine, grand adepte du zéro mail dans la boîte de réception, il y en a dans tous les sens dans la mienne ! Listes de diffusion à gogo : celle  des interprètes, des linguistes des langue des signes, des doctorants, du comité administratif de Solideo, et parfois un mail de mon amie Emmanuella arrive à l’improviste… Un oasis dans le désert !

  • Entre nous, qu’est-ce qui a le don de t’énerver et tu t’y prends comment pour faire baisser la pression ?

Les futures mariées en mode « Bridezilla ». Non, je ne citerai personne…

  • Un sport à déclarer ?

Avant de déclarer, je voudrais surtout contre-déclarer : la course à pied. Voilà, c’est dit et ce ne sera même pas argumenté !
Sinon, sans hésiter la zumba, mais seulement si c’est avec Mélanie !  

  • La vérité sur ce que tu penses à la plage ?

« En vrai, c’est quoi la différence entre un bikini et un ensemble soutif-culotte ? » Vous avez 4 heures…

  • Parmi les 5 langages d’amour (un cadeau, des paroles valorisantes, du temps de qualité, le toucher, les services rendus), lequel te touche plus particulièrement ?

Sans concurrence, les paroles valorisantes. J’aime dire les choses, j’aime qu’on me dise les choses, j’aime que les choses soient dites. En bref, j’aime pas la loi du silence !

  • Quelles sont les influences qui ont marqué positivement ta vie ?

Ma mère, pour son amour et sa ténacité pour que j’apprenne la LSF. Ma petite soeur, pour sa douceur et sa force de réflexion qui temporise mon impulsivité. Mon grand frère Julien pour sa stabilité dans son identité ; c’est inspirant. Vitaa pour toutes les soirées karaoké. Jérémie, pour son franc-parler et son célibat longue durée qui lui a permis d’être d’autant plus disponible pour s’occuper des ados dans l’église. Rébecca, une amie chère à mon coeur, pour sa façon de s’habiller avec style et décence. Brigitte, ma directrice de thèse, pour sa grande classe vestimentaire et intellectuelle. La liste est encore longue… Tu veux pas que j’en fasse un article séparé ?

  • Y’a-t-il une parole valorisante sur laquelle tu as pu t’appuyer pour te construire ?

En VO ça donne “Better an oops than a what if”. En gros, mieux vaut tenter et se rater, que bloquer sur place et s’imaginer.

  • Quelle est LA personne que tu n’as jamais rencontrée avec qui tu aimerais partager un repas et quelle(s) question(s) tu lui poserais ?

Mon mari ! Et le reste, c’est une conversation privée 🙂

  • Si tu devais être enfermée dans une série TV pendant 1 mois, tu choisirais laquelle ?

Ma tête et mon coeur sont unanimes pour dire Plus belle la vie ! Je kiffe cette petite vie de quartier bien français, ancrée dans l’actualité. Je jouerais mon propre rôle, histoire de limiter la valse des partenaires amoureux, car je crois en l’amour qui dure plus de 4 épisodes. Et une fois dedans, je ferai tout pour rester plus d’un mois non mais !

  • Quel est ton prochain challenge ?

Tu veux dire MES prochains challenges ? Terminer ma thèse, développer mon blog, ranger ma chambre, méditer plus la Bible, acheter beaucoup, beaucoup moins de vêtements… C’est peut-être ce dernier point le véritable challenge.

  • Un mot pour inspirer le coeur des femmes ?

“Ça ne dépend pas de toi, relaxe !”.
Un livre que je recommande pour aller plus loin sur le sujet, c’est « 
Lâchez prise » de Larry Crabb.