Editer un livre, être auteur indépendant, s’auto-éditer, faire appel à une maison d’auto-édition, nous voici dans une jungle où il est difficile de savoir comment s’y prendre !
Après t’avoir raconté les coulisses de l’écriture de mon premier livre, j’ai édité un livre et je te raconte le comment du pourquoi.

D’abord si tu as lu mon précédent article concernant les coulisses, tu sais que j’avais trouvé un éditeur mais que le plan est tombé à l’eau. À ce moment là j’avais deux choix : chercher quelqu’un d’autre pour m’éditer ou le faire moi-même. Pendant un temps je me suis baladée mon manuscrit imprimé sous le bras dans des conférences, prête à le dégainer si jamais je rencontrais un(e) pro des métiers du livre. Et finalement, le temps passait et j’en avais assez d’attendre. J’avais déjà écrit mon second livre « J’arrête d’être parfaite : 21 jours pour lâcher prise » (février 2018, éditions Eyrolles) et à ce rythme là j’avais l’impression que le second livre allait paraître avant le premier !

Donc j’ai pris les choses en main. D’abord je me suis tournée vers une maison d’auto-édition pour auteur indépendant, que je nommerai Prout pour les besoins de mon article. La promesse était irrésistible, on me disait enfin que mon livre « Ils eurent beaucoup d’enfants et un paquet de linge sale : 10 secrets pour en finir avec le mythe de la famille parfaite » était incroyablement déculpabilisant et que les mères d’aujourd’hui en avaient besoin. Et surtout j’allais toucher 100% de mes droits d’auteur, contre 8% avec un éditeur…

J’avais juste besoin d’avancer les frais, pour 1000€ environ on s’occupait pour moi :
– de la relecture,
– de la maquette,
– de la couverture,
– de l’ISBN,
– du dépôt légal,
– de la version numérique,
– de la préparation des extraits,
– de la diffusion en librairie à la commande,
– d’un plan de promotion personnalisé
– d’un accès à un club d’auteurs,
– de l’impression d’une centaine d’exemplaires pour mon usage personnel et des frais de transport.

Le rêve quoi, sauf que je n’avais pas un rond ! Alors j’ai fait une vidéo pour présenter mon projet à mes amis, mes lectrices sur le blog et mes contacts sur Facebook. J’ai fait très simple, avec mon téléphone une vidéo de 2 minutes qui renvoie vers une page avec des liens de paiement, où les gens pouvaient me faire don de 4€, 10€ ou 50€.

En échange ils recevraient mon livre bien sûr et je les intégrais dans un groupe privé où je leur faisais part de mes progrès, mes doutes, mes galères, mes réussites. À tout moment je pouvais les solliciter pour avoir leur avis sur le titre, la couverture et les différentes étapes. Ce n’était plus mon projet, mais notre projet !

Et c’était incroyable, non seulement je progressais vers mon rêve mais j’étais dans une aventure humaine où 70 contributeurs de cash ou de coeur croyaient en moi. Alors l’argent récolté, j’ai commencé notre collaboration avec Prout et j’ai trouvé une illustratrice en faisant des recherches sur Facebook qui avait elle-même déjà fait appel à la même maison d’auto-éditionJ’étais donc hyper satisfaite et rassurée pour la suite.

Malheureusement je me suis vite rendue compte que mes briefs étaient ignorés, mes pièces jointes égarées, les deadlines non respectées, on me disait « on vous rappelle » et ce n’était pas fait… Je me suis demandé si la qualité serait la même pour l’impression, la promotion et la diffusion et là j’ai quand même pris peur : j’ai préféré rompre le contrat.

Retour à la case départ. Cette mauvaise expérience ne signifie pas que toutes les maisons d’auto-édition sont à fuir, mais je n’avais pas envie de retenter dans la foulée. J’avais déjà la couverture grâce à la collaboration avec l’illustratrice. Ah non, coup de théâtre. 48H après ma rupture de contrat avec Prout je recevais ce mail : « Malgré l’intérêt que je porte à ton travail, je préfère arrêter notre collaboration. Je garde donc tout mes droits sur les illustrations envoyées ».

J’ai ensuite passé une semaine à essayer d’avoir en ligne mes contacts, pour comprendre, pour garder de bonnes relations, et bizarrement à chaque fois que je téléphonais, c’est-à-dire quotidiennement pendant 15 jours, personne n’était disponible, personne ne me rappelait non plus. Et bien c’était pas du joli…

Bref, j’avais un livre à éditer, un budget de 1000€ et 70 contributeurs à ne pas décevoir.
Finalement je me suis tournée vers la plate forme d’auto-édition d’Amazon. Il suffit qu’on télécharge un PDF et Amazon nous fournit l’ISBN et s’occupe de l’impression et des envois. Le hic c’est que je ne voulais pas d’une simple mise en page sous word. Je me suis donc mise en recherche :
– de photos professionnelles à acheter pour illustrer mon livre
– d’une agence de communication pour la maquette intérieure version papier et version numérique
– d’une illustratrice pour la couverture
– d’une info-graphiste pour la maquette de couverture

Enfin, après 9 mois de péripéties en tous genres, j’avais la joie de tenir dans mes mains le 10 août 2017, ce fameux livre dont je suis fière pour aider les mamans à se sentir suffisamment bonnes sans être parfaites !

3 mois après sa sortie, j’ai donné plusieurs conférences où j’ai pu les vendre, des commandes partent automatiquement depuis Amazon et j’ai eu la surprise de voir une libraire suisse me commander des exemplaires à plusieurs reprises. Et depuis, j’ai signé un contrat chez Eyrolles et être entourée d’une véritable équipe de professionnels ça fait du bien !

Toi aussi tu as un rêve ?
Un projet d’écriture ?
Tu as besoin d’aide pour t’auto-éditer en évitant les pièges ?
Tu voudrais te faire remarquer par un éditeur ?
Tu ne sais pas comment protéger tes droits d’auteur ?

Je te livre mes secrets par Skype pendant 1h !
Réserve en cliquant ici, ensuite je te contacte par mail dans les 48H pour fixer le RDV.

PS :  Si tu vends ton livre à 15€ il te suffit d’en vendre 10 pour avoir un retour sur ton investissement !