Je vous présente le portrait de Charlotte LAURENT, qui fait partie de mon cercle privé de femmes d’affaires. Et oui, j’en ai de la chance 😉

En quelques mots, quelle est ton histoire ?

Je vis dans le Sud de la France où je viens de créer mon entreprise de consultation en communication Chaprgirl. Après une expérience de plusieurs années au Canada en agence de communication web et une expérience d’un an dans une entreprise internationale en France, je me suis rendue compte que l’entrepreneuriat faisait partie de mon ADN. En 2012, j’avais déjà cocréé à Montréal un blog sur le monde du mariage nommé Crazy in Love que j’ai rapatrié à Montpellier avec moi. Car oui, ma passion pour le monde du mariage n’a jamais faibli depuis 15 ans ! En plus de tout ça, je donne des cours de communication à l’ISCOM, la même école où j’ai appris ce métier. Être professeur a été une confirmation pour moi de mon amour pour le partage de savoir-faire et savoir-être. J’ai toujours aimé avoir des stagiaires dans mes différents emplois. J’ai beaucoup appris par mes professeurs et mes maîtres de stage et ce processus de transmission a été une évidence : c’est à mon tour de donner.

À quoi ressemble ton quotidien aujourd’hui ?

Mon quotidien se partage entre mon entreprise, le blogging, les cours que je donne et surtout passer du temps avec les gens que j’aime (particulièrement mon neveu qui me fait craquer avec ses quelques mois). J’ai aussi de grands moments de réflexion, parce que c’est obligatoire dans ma stabilité personnelle.

Si la femme que tu es à présent pouvait s’adresser à la petite fille que tu étais, toi qui connais la suite de l’histoire, qu’est-ce que tu lui dirais ?

« Lâche-prise Charlotte ! Rends-toi compte que si tu ne t’exprimes pas, tu ne peux pas être comprise ». J’étais très colérique étant petite. Mes colères venaient du fait que j’avais l’impression de toujours être incomprise et j’intériorisais beaucoup jusqu’à explosion. Je suis une personne émotive et j’ai souvent été traitée comme une personne faible. Aujourd’hui j’ai appris à maîtriser ma sensibilité en me rendant compte que c’était une force et non une faiblesse. La prière m’a beaucoup aidé à me calmer intérieurement.

Concernant ton parcours personnel, qu’est-ce qui te rend le plus heureuse ?

D’avoir eu l’audace de vivre à l’étranger, ça m’a permis d’évoluer en prenant mes propres décisions. Particulièrement quand j’étais à Montréal, ce qui a transformé ma vie.

Quels sont les domaines où tu as (eu) du mal à lâcher prise et comment tu t’y es prise pour changer ?

J’ai mis des années à faire le deuil de ma grand-mère qui était un pilier de ma famille. Ensuite, j’ai fait le deuil du schéma familial « parfait » quand mes parents ont divorcé alors que j’avais 19 ans… En fait, mon arrivée dans l’âge adulte a été un fiasco total. Aujourd’hui, j’ai appris à lâcher le passé en me donnant du temps pour guérir ces blessures.

À quoi ressemble ton dressing ?

J’ai de belles pièces de designers grande taille que j’affectionne particulièrement. Mes couleurs favorites sont autant le noir que les couleurs très voyantes (moutarde, fushia, orange). J’aime m’habiller, me maquiller, me coiffer, mais uniquement quand je bosse avec mes client(e)s pour mon entreprise ou mon blog. Le reste du temps, je mets ma tenue passe-partout : jeans – tee-shirt – gilet long – Stan Smith.

Un sport à déclarer ?

2016 a été une année émotionnellement compliquée pour moi et ma famille. Après une pause, c’est mon but pour 2017. J’ai une préférence pour la salle de sport.

La vérité sur ce que tu penses de ton corps ?

Il y a une vraie différence entre mon vrai corps et comment je me vois dans ma tête (je me vois plus mince). Je crois réellement que je me suis créée un double durant ma dépression pour ne jamais me sentir seule. Se débarrasser de tout ce surpoids est un vrai challenge, mais je sais que je peux y arriver. Il y a 3 ans, j’ai perdu 10kg juste en allant 1h00 à la salle de sport 5 fois par semaine. Je peux le refaire !

Parmi les 5 langages d’amour (un cadeau, des paroles valorisantes, du temps de qualité, le toucher, les services rendus), lequel te touche plus particulièrement ?

Il y a encore quelques années, je n’avais jamais remarqué à quel point ça peut changer la communication entre deux êtres de parler le langage d’amour de l’autre. En numéro 1, je suis une fille qui apprécie vraiment quand on me rend service. Puis vient le temps de qualité. J’aime vraiment passer du temps avec les gens que j’aime.

Quelles sont les influences qui ont marqué positivement ta vie ?

Mes parents tout d’abord, chacun pour des raisons très différentes, puis mes soeurs, mes grands-parents, mes maîtres de stage, mes ex-stagiaires et mes amies les plus proches qui sont des piliers dans ma vie.

Y’a-t-il une parole valorisante sur laquelle tu as pu t’appuyer pour te construire ?

Je me souviens des paroles de mes maîtres de stage dans une agence de Relations Publiques à Paris en 2009. À cette époque j’étais au plus mal psychologiquement, pourtant j’ai appris que je n’étais pas nulle et j’ai compris où étaient mes forces. C’était extraordinaire !

Quelle est LA personne que tu n’as jamais rencontrée avec qui tu aimerais partager un repas et quelle(s) question(s) tu lui poserais ?

Kari Jobe qui est une chanteuse et conférencière chrétienne. Je trouve qu’elle est à la fois d’une douceur incroyable et d’une force titanesque. Mes questions tourneraient autour de son processus d’écriture et de création, puis concernant son long parcours de célibataire. J’aime beaucoup cette femme car elle n’a pas peur d’aborder les sujets les plus difficiles avec beaucoup d’humour.

Un mot pour inspirer le coeur des femmes ?

« Tu es irremplaçable, voilà pourquoi tu dois prendre ta place. Tu n’as aucune rivale, car ta place t’appartient et ne sera jamais pour une autre ». Pour celles qui lisent l’anglais, je recommande vraiment le livre Without Rival de Lisa Bevere.