Lâcher prise, plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ?

Il y a quelque chose dans notre inconscient qui nous dit
« surtout ne lâche rien, tiens bon » !
Ok, la vie ressemble parfois à un mur d’escalade sur lequel on a plutôt intérêt à s’accrocher si on ne veut pas s’étaler au sol,
comme un vieux sac à patates (so glam).

Pourtant, à l’heure où l’on nous sur-motive à coup de “il suffit de le vouloir”, et de “quand on veut, on peut”, on confond le but et le chemin.

On peut s’accrocher au but et lâcher prise sur le chemin.

Lâcher prise n’est pas un but en soi, mais une stratégie pour arriver à destination et profiter du paysage au passage
(ça donne envie hein ?). C’est emprunter un détour, s’autoriser une glace, puis faire un somme les pieds sur le volant, avant de le reprendre en main les yeux fixés sur l’horizon.

Comment détecter
s’il est temps 
de lâcher prise ?

Tout simplement, en écoutant son corps.

« Je suis ton corps et je te paaaaaarle »

(Hum… flippant)
Outre les facteurs génétiques et extérieurs (pollution, météo, virus…), il est fort probable que les problèmes de peau, comme les crampes d’estomac, les troubles digestifs, les insomnies, les migraines, les maux de dos, et les variations de poids fréquentes ou troubles alimentaires, dont on fait (toutes un jour) l’expérience, soient le résultat d’un stress chronique et d’un besoin immédiat de (je vous le donne en mille…) lâ-cher prise !

La souffrance est toujours un signal d’alarme.

Elle a du sens, et vous ne pouvez pas l’ignorer comme on détourne les yeux d’un auto stoppeur au bord de la route (c’té mouaaaaa).
Si vous n’en tenez pas compte aujourd’hui, elle vous poursuivra jusqu’à ce que vous vous en occupiez …

Vous voulez un exemple ?

Je jongle actuellement entre ma vie de mère au foyer, mon couple, mon entreprise, le projet d’un livre, le blog, la préparation d’ateliers, ebooks, conférences et de la rédaction / relecture web.

Bref, quand j’ai la peau qui tiraille et qui gratte, du cuir chevelu jusque dans le dos, ou que je commence à aboyer au lieu de parler, je sais que je dois fermer mes cahiers et mes livres, dormir, sortir, courir, louer un film, passer du temps avec des amies. C’est comme si mon corps disait :

« calme-toi, ou c’est moi qui te calme ! »

Et vous, quel est votre signal d’alarme pour faire une pause ?
Chut, tendez l’oreille …